Dans le prolongement de nos précédentes communications (“Adapter son entreprise au Confinement – Travail à Domicile et Protection des Données“, “Protéger ses informations, rappel synthétique“, “Les accords de secret à bon escient” ), nous vous livrons aujourd’hui encore quelques réflexions sur la confidentialité et le secret des affaires.
Dans notre dernière communication, pour une meilleure efficacité, nous vous incitions à recourir aux accords de confidentialité de manière raisonnée, et, notamment, dans le respect de leur objectif premier pour éviter d’en affaiblir la portée par une utilisation insuffisamment discernée.
En ce sens, il est déterminant d’être précis sur l’objet et la portée que l’on veut donner aux accords de confidentialité. Ne pas le faire correctement pourrait revenir à confier une enveloppe à la poste en omettant d’inscrire l’adresse du destinataire !
Le porteur du projet est le mieux placé pour le faire ; cela ne peut pas relever du juriste ni de l’avocat s’ils n’ont pas reçu les éléments nécessaires.
Il vous faut donc expliquer de manière claire, exhaustive et pédagogique, les raisons qui vous motivent vous et votre partenaire, à signer cet accord et le contenu de l’échange envisagé qui sera à protéger.
Gardez aussi une attention particulière pour les informations les plus sensibles, celles qu’il serait pour vous catastrophique de voir divulguées, de manière à le souligner dans la rédaction d’une manière ou d’une autre.